Le Programme québécois d’immunisation contient les vaccins offerts gratuitement. La pertinence d’y ajouter un vaccin est évaluée par le Comité sur l’immunisation du Québec en participation avec le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Source: Protocole d’immunisation du Québec
Les anticorps sont des substances qui sont fabriqués par nos cellules de défense lorsque nous devons combattre une maladie causée par des microbes. Le vaccin favorise la fabrication d’anticorps et ainsi, la personne qui a été vacciné devient protégée.
Source: Ministère de la Santé et des Services sociaux
Mise à part la variole qui est complètement éliminée, les autres maladies pour lesquelles nous sommes vaccinées circulent encore à différents endroits dans le monde. À tout moment, elles peuvent réapparaître à cause de personnes infectées. Cela pourrait causer une épidémie si la population n’est pas vaccinée ou si la couverture vaccinale n’est pas suffisante. En se faisant vacciner, non seulement on se protège nous-même, mais on protège aussi les personnes vulnérables aux maladies qui ne peuvent pas se faire vacciner (exemple: un vaccin vivant est contre-indiqué pour une femme enceinte ou une personne immunosupprimée).
L’efficacité de la vaccination peut être démontrée avec le tétanos qui est devenu très rare sur le continent nord-américain. Le tétanos se distingue des autres maladies évitables par la vaccination puisqu’il est causé par une bactérie vivant dans le sol et donc, le risque de contracter le tétanos existera toujours. Ce qui nous rappelle l’importance de la vaccination.
Source: Protocole d’immunisation du Québec
Il est conseillé de suivre le calendrier régulier de vaccination pour votre bébé puisque le risque de contracter plusieurs maladies est majeur dans la première année de vie (exemple: méningite à Hib, coqueluche, infection à pneumocoque). De plus, ils sont plus à risques de développer des complications liées à ces maladies. N’hésitez pas, faites-le vacciner, vous pourriez lui éviter des moments beaucoup plus difficiles et même des séquelles.
Source: Protocole d’immunisation du Québec
Certains vaccins ne contiennent aucun germe vivant et ne provoquent pas la maladie, ils ne font que stimuler le système immunitaire. On parle des vaccins inactivés (contre la polio et l’influenza) et des vaccins purifiés (contre la diphtérie, le tétanos, le Hib, la coqueluche, le pneumocoque, le méningocoque, l’hépatite B, l’hépatite A et le VPH).
Les vaccins vivants atténués (contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle) pénètrent les cellules et se multiplient dans l’organisme. Les virus des vaccins sont toutefois suffisamment affaiblis en laboratoire pour stimuler l’immunité sans provoquer d’infection. Il se peut que le virus de la varicelle soit transmis après son administration à des enfants en santé, mais c’est extrêmement rare.
Source: Santé Canada
La diphtérie et le tétanos sont aussi des maladies graves chez l’adulte. Elles se distinguent des autres maladies car elles agissent en produisant une toxine ou poison. Pour être protégé, la présence de véritables anticorps dans le sang est donc une nécessité au moment même où la personne est exposée à la toxine.
Suite à la vaccination de ces deux maladies, la mémoire immunitaire dure plus de 40 ans, mais les taux d’anticorps diminuent graduellement. Les toxines sont très puissantes et peuvent déclencher la maladie avant même que le système immunitaire ait eu le temps de réagir. Il est recommandé aux adultes de recevoir une dose de rappel à 50 ans pour maintenir la protection contre la diphtérie et la tétanos et ce, même si la personne a déjà contracté la maladie.
Source: Santé Canada
Les vaccins sont sécuritaires. Vous devez prévoir 15 minutes après la vaccination avant de quitter. La plupart des réactions n’entraînent pas de conséquences graves et disparaissent rapidement entre 24 et 48 heures. On peut observer une inflammation au site de l’injection (rougeur, chaleur, gonflement et sensibilité) et de la fièvre dans certains cas. Il est recommandé d’appliquer une compresse humide froide au site de l’injection ou de prendre un médicament contre la fièvre s’il y a lieu.
N’hésitez pas à contacter Soins Mobiles, Info-Santé 8-1-1 ou votre médecin.
Source: Agence de la santé publique du Canada
Il y a très peu de raisons pour reporter la vaccination. Si vous avez une toux, une fatigue, un écoulement nasal, une congestion nasale, des éternuements ou un mal de gorge cela signifie que vous avez certainement un rhume et que vous pouvez vous faire vacciner. De plus, la fièvre légère n’est pas une contre-indication si elle ne modifie pas l’état général de la personne. Seule une maladie grave pourrait retarder la vaccination après l’évaluation de l’infirmière.
Source: Portail santé mieux-être, gouvernement du Québec
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